Nos services
En date du 30 octobre 2020 a eu lieu, à Ngozi, la célébration de la journée mondiale de la santé mentale sous le thème : « Investissons pour un meilleur accès aux soins de santé mentale. » les cérémonies se sont déroulées au Centre Neuropsychiatrique de Ngozi ; une extension du CNPK vieille maintenant de 6 ans.
Les activités de cette journée ont été marquées par la présence de l’assistante du Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida, le Gouverneur de la Province de Ngozi ainsi que les autres autorités sanitaire nationaux et internationaux.
Une visitée guidée a été effectuée par les autorités ci-haut mentionnées en prélude à célébration proprement dite de cette journée.
Dans son discours, Fr. Herménégilde Nduwimana, Directeur Général du CNPK a souhaité la bienvenue aux invités avant d’expliquer le contexte de cette journée. Dans la suite de son allocution, il a embrayé sur l’historique du CNP Ngozi et son contexte de création. Il a fait savoir que la création de ce centre s’inscrit dans le processus de décentralisation des soins de santé mentale que le CNPK a enclenché en collaboration avec le MSPLS et les autres parties prenantes de la santé au Burundi dans le but de promouvoir un meilleur accès aux soins de santé.
A la fin de son discours, il s’est inspiré des statistiques pour dresser le bilan du CNPK en matière de santé mentale. Il n’a pas aussi manqué de réitérer sa demande à toutes les parties prenantes de la santé mentale de redoubler d’effort pour relever les défis liés à la santé mentale.
Dans son discours, le Gouverneur de la Province de Ngozi est quant à lui, revenu sur l’importance de la santé mentale dans la dynamique de développement. Il a ensuite salué les efforts que le CNPK et ses extensions consacrent à la décentralisation des soins de santé mentale et à la prise en charge des maladies mentales en général.
A son tour l’envoyé du représentant de l’OMS au Burundi a expliqué le thème de l’année. Il a ensuite montré la nécessité d’un plaidoyer pour pallier les défis en matière de santé mentale qui selon lui, sont entre autres la carence du personnel formé en psychiatrie et le budget.
« L’OMS s’est donné l’objectif de faire un plaidoyer pour la révision de la législation en matière de santé mentale et les politiques y afférentes. L’OMS compte aussi doubler d’effort dans la formation du personnel chargé de la prise en charge en santé mentale pour pallier la carence en ressources humaines qui se fait ressentir au Burundi. »
A l’instar des autres intervenants, l’assistante du Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida est revenue sur l’importance la santé mentale pour le développement. Au nom du Ministre, elle a aussi remercié toutes les parties prenantes de la santé mentale pour les efforts qu’ils conjuguent au quotidien.
A la fin de son allocution, elle a lancé un appel à toutes les personnes présentes de s’impliquer dans la promotion des soins de santé mentale.
Les activités se sont terminées par la remise de prix aux associations qui avaient présenté des pièces de théâtre lors de cette journée.