Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge

Du 01 au 16 Février 2014, trois médecins sans vacances étaient au CNPK dans une mission de renforcement des capacités du personnel soignant du CNPK en vue d’améliorer la prise en charge des malades mentaux (un psychiatre Dr Herwig, une infirmière psychiatre Véronique COPPIN et une psychologue Anne Malfait). Le CNPK avait aussi invité certains membres du personnel soignant de ses extensions (CNP-NGOZI, CSM-GITEGA) pour participer à ces formations, surtout que la majorité d’entre eux sont nouveaux dans le domaine de la psychiatrie. Le CNPK salue énormément l’effort que se donnent les MSV pour l’élévation des connaissances en psychiatrie dans un pays qui comptent très peu de professionnels dans ce domaine.

Une pierre a été posée sur la Pédopsychiatrie du C.N.P.K au Burundi par le Révérend Supérieur Général de la Congrégation des Frères de la Charité, Renée STOCKMAN, accompagné par le Conseil Général et des Supérieurs Régionaux de la Région du Rwanda-Burundi

L’an 2015, le vingt et deuxième jour du mois de janvier, le Centre Neuropsychiatrique de Kamenge a été honoré par une visite du Révérend Supérieur Général de la Congrégation des Frères de la Charité, accompagné par le Conseil Général et des Supérieurs Provinciaux de ladite Congrégation dans la région du Rwanda-Burundi.

La pose de la pierre sur la Pédopsychiatrie par le Révérend Frère Supérieur Général des Frères de la Charité au Centre Neuropsychiatrique de Kamenge a été un signe de soutien et d’encouragement des interventions des Frères de la Charité dans le monde. On notera que les Frères de la Charité sont parmi les premiers intervenants dans le domaine de la santé mentale sur la planète.

Cette Pédopsychiatrie vient d’être implantée au point nommée. Le C.N.P.K éprouvait des grandes difficultés dans la prise en charge des enfants qui avaient un problème psychiatrique et psychologique. Il était vraiment embarrassant de traiter un enfant dans les mêmes conditions qu’un adulte.

Les bénéficiaires de cette pédopsychiatrie sont regroupés en deux catégories à savoir :

Les bénéficiaires directes sont : les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 18 ans (moins de 9 ans, 9 à 12 ans et 13 à 17 ans).

Les bénéficiaires indirectes sont : les familles, la communauté et les autres personnes ayant des liens avec les bénéficiaires directes (qui contribuent d’une façon ou d’une autre à la vie sociale de ces enfants et adolescents). En bref, tout le Pays devient bénéficiaire indirecte.

Cette Pédopsychiatrie ne sera qu’une unique au Burundi à côté d’autres centres comme le « Centre AKAMURI » qui s’occupent des enfants avec un handicap physique et/ou mental. Son apport est non négligeable. Il intervient dans le cadre de lutter pour les droits des enfants en situation de trouble psychologique en particulier et de santé mentale en général.

Au terme d’analyse, cette Pédopsychiatrie est impatiemment attendue. Saisissons donc cette opportunité pour remercier le Supérieur Général et ses accompagnateurs de leurs générosités qu’ils ne cessent de témoigner en matière de la réalisation des programmes du C.N.P.K.

Fait à Bujumbura, le 22 Janvier 2015

POUR LE CENTRE NEUROPSYCHIATRIQUE DE KAMENGE

Révérend Frère Hippolyte MANIRAKIZA

Directeur Général

La pratique du sport chez les malades mentaux favorise la guérison, la réinsertion sociale et le mieux-être

Un  dynamisme sportif collectif: souvent, les malades se plaignent d’une faiblesse physique occasionnée par les chimiothérapies. Néanmoins, plus ils imprègnent le sport, plus leur force physique augmente.

Valorisation de l’image de soi : par le sport (jogging, musculation, football), les malades fournissent plus d’efforts et par conséquent ils se sentent  capables d’affronter les difficultés de la vie.