Présentation du 25e cas clinique au CNPK
Le jeudi 31 octobre, le @CNP_Kamenge a présenté son 25e cas clinique mensuel, abordant un cas de psycho-traumatisme conjugal chez les femmes. Cette séance, ouverte à l'ensemble du personnel soignant du centre, a permis de mettre en lumière un cas complexe, identifié dans le pavillon des Femmes par une équipe multidisciplinaire incluant médecin, infirmier, agent social, conseiller pastoral, ergothérapeute et psychologue, sous la supervision du médecin psychiatre, Dr Godelieve NIMUBONA.
Contexte et identification de la patiente
La patiente, âgée de 26 ans, est hospitalisée pour une probable dépression délit\rente, présentant à son arrivée des symptômes comme des propos incohérents, destructions de biens, des hallucinations auditives et visuelles,... Mariée illégalement, son union n'avait pas été acceptée par sa famille. Le couple a pour le moment un fils âgé de 4 ans.
Origine de la maladie
Victime de violences physiques ainsi que de relations extra-conjugales de la part de son conjoint, tout cela a entraîné des tensions dans son couple et intensifié les maltraitances. Ayant gardé ses souffrances pour elle car elle se sentait ne pas avoir une personne confier ses problèmes, ces traumatismes ont finalement contribué au développement de ses symptômes.
Prise en charge au C.N.P.K.
À son arrivée au @CNP_Kamenge, elle présentait un état d’agitation et de profonde détresse émotionnelle. Dr Buffon, qui a exposé le cas, a expliqué que la patiente avait été mise sous traitement neuroleptique et antidépresseur. Suite aux entretiens réalisés par l’équipe multidisciplinaire, ceux-ci ont confirmé un état dépressif lié au traumatisme conjugal. Mais actuellement, la patiente affiche une bonne évolution et espère rentrer pour regagner sa famille.
Conclusion
Selon Dr IRANGABIYE Georges Buffon médecin responsable du pavillon des femmes, l’engagement au mariage va bien au-delà des fêtes et des célébrations, car il présente un passage vers une nouvelle étape de vie exigeant une maturité accrue et une gestion consciente des responsabilités.
En plus, poursuit Dr IRANGABIYE, le mariage demande de dépasser les plaisirs éphémères pour bâtir un avenir solide basé sur la confiance, la communication et la responsabilité commune en mettant de côté l’individualisme au profit du couple dans le but de prévenir le dysfonctionnement du couple responsable de violence diverses, de dislocation familiale et de décompensation psychique.
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