La pratique du sport chez les malades mentaux favorise la guérison, la réinsertion sociale et le mieux-être
Un dynamisme sportif collectif: souvent, les malades se plaignent d’une faiblesse physique occasionnée par les chimiothérapies. Néanmoins, plus ils imprègnent le sport, plus leur force physique augmente.
Valorisation de l’image de soi : par le sport (jogging, musculation, football), les malades fournissent plus d’efforts et par conséquent ils se sentent capables d’affronter les difficultés de la vie.
Sensibilisation : Grace au sport, l’image négative que la société se fait de la maladie mentale s’estompe en faveur des patients qui sont valorisés. N’est-ce pas que le sport est un moyen de sensibilisation qui contribue à la prise de conscience de la problématique de la santé mentale au Burundi et ensuite au changement de comportement ?
Les règles du fair play favorise la réintégration sociale : Le fair play consiste dans le sport à se pardonner mutuellement apprendra aux malades que les gens avec qui ils ne partagent pas les mêmes idées ne sont pas nécessairement leurs ennemis mais qu’ils peuvent se pardonner facilement et vivre ensemble en harmonie. Cela veut dire que lorsque l’on peut faire respecter les règles d’un sport collectif, on arrive à faire respecter les règles de la vie. Les patients apprennent ainsi qu’ils doivent respecter autrui. Cela est vrai dans ce sens que l’équipe est comme une famille ; comme dans la famille, l’équipe a des règles et des normes. Dans le jeu, il y a un combat pour la victoire dans une entraide mutuelle comparativement à un combat pour la vie ou la survie en famille. D’ailleurs on gagne ou on perd ensemble.